L’allaitement maternel pourrait sauver l’économie (et des vies)

baby-21167_960_720L’allaitement maternel peut sauver la vie de millions de bébés chaque année et aussi prévenir les cancers des mamans : c’est prouvé. La revue médicale britannique « The Lancet » indique que pour une multitude de raisons, des millions d’enfants ne peuvent pas bénéficier pleinement des bienfaits du lait maternel. Pourtant, le lait maternel garantit tous les besoins nutritionnels du bébé pendant les six premiers mois de sa vie et offre biens d’autres avantages.

Les bienfaits sur la santé du bébé

Grâce à l’allaitement maternel prolongé, plus de 800 000 vies d’enfants pourraient être sauvées chaque année dans le monde entier. « Cela équivaut à 13% de l’ensemble des décès d’enfants de moins de deux ans », selon la revue The Lancet. En outre, le lait maternel stimule le développement physique et intellectuel du bébé, et il contribue à la maturation de son système immunitaire et de son système digestif. Il fournit également des acides gras oméga-3 et autres acides gras essentiels contribuant au développement du cerveau et de la vision.

Les bénéfices pour les mères

Selon toujours la revue The Lancet, l’allaitement pourrait prévenir chaque année le décès de 20 000 mères suite à un cancer du sein et réduirait les risques de cancer des ovaires. En outre, il réduit le risque d’hémorragie après l’accouchement. L’allaitement contribue à une perte de poids plus rapide chez les mamans. Il agit sur le plan hormonal et abaisse le niveau de stress de la maman. L’Organisation mondiale de la santé ou OMS recommande ainsi de ne nourrir les bébés que par le lait maternel durant les 6 premiers mois de leur vie.

Les bienfaits pour l’économie

D’après les scientifiques, l’allaitement peut sauver des vies et permet également de faire des économies dans tous les pays riches ou pauvres. En effet, il permet d’économiser des milliards de dollars aux systèmes de santé dans le monde. Les chercheurs ont affirmé qu’en portant à 90% le taux d’allaitement maternel jusqu’à six mois aux Etats-Unis, en Chine et au Brésil et à 45% au Royaume-Uni, on pourrait diminuer les coûts de traitements des maladies infantiles comme la pneumonie, la diarrhée ou l’asthme.