Véritable source d’angoisse pour les parents, les parasomnies chez l’enfant sont fréquentes et ces troubles du sommeil se manifestent sous différentes formes. Ils sont occasionnels ou bénins, ce qui a un impact sur le développement de l’enfant. Souvent, vous retrouvez les éveils confusionnels, la paralysie du sommeil ou le somnambulisme. 

Les terreurs nocturnes et les éveils confusionnels 

Cri d’effroi, respiration rapide, agitation excessive, sueurs… Tels sont les signes des terreurs nocturnes chez l’enfant. Les risques sont élevés, car les petits sont entièrement inconscients quand ils éprouvent un sentiment de terreur extrême. Les éveils confusionnels surviennent plus chez les enfants de moins de 5 ans. Grognements et pleurs s’enchaînent après qu’ils tombent dans les bras de Morphée. Durant cet épisode difficile de 30 minutes, vous tenterez de le réveiller, de le consoler ou de le rassurer. Toutefois, votre bambin va s’éveiller, s’apaiser et puis s’endormir tranquillement.

Les cauchemars et la paralysie du sommeil 

La peur est souvent la source des cauchemars, tant chez les enfants que les adultes. Ils surviennent durant la phase de sommeil paradoxal et sont déclenchés par le stress. Très angoissants, les cauchemars peuvent être longs et réveillent votre chérubin en pleine nuit. Il arrive qu’il se souvienne des détails le lendemain. Par ailleurs, la paralysie du sommeil empêche votre enfant de parler ou de bouger tout en ayant les yeux ouverts. Cauchemars et réalité se mêlent pendant cet épisode obscur qui dure environ quelques secondes ou minutes.

Le somnambulisme 

Le somnambulisme touche les enfants âgés de 4 à 12 ans. Ce type de parasomnie survient durant le sommeil profond. Une fois réveillé, votre petit ne garde aucun souvenir de ses actions. Il peut, en effet, sortir de son lit, parler, se déplacer ou même s’adonner à des activités. Nous vous conseillons de bien surveiller votre enfant pendant cet épisode de somnambulisme. Les mesures de sécurité simples peuvent être prises, mais pensez à consulter votre médecin en cas de besoin afin d’éviter de nuire au développement de votre bambin.